Jean-Claude Amiel a découvert la photographie par accident, mais ce n’est pas un hasard s’il lui reste fidèle depuis près de cinquante ans. 
Ces deux-là étaient faits l’un pour l’autre. 
A vrai dire, les études ne réussissaient pas au jeune homme, dernier venu d’un cercle familial où le succès scolaire devait être une formalité. 
Passionné de mécanique et incapable de tenir en place, il a finalement trouvé sa place derrière l’objectif, situation bien plus efficace pour circuler où bon vous semble que le fait d’y être invité par un brevet de compétence ou une lettre de recommandation. Cela s’est surtout joué à un coup de foudre pour la précieuse horlogerie que dissimule le boitier d’un appareil. La noblesse de cet outil, c’est le mariage improbable mais réussi qu’il scelle entre l’action et la contemplation. 
On voit le monde différemment lorsqu’on l’observe dans le viseur d’un appareil photo. Ce qu’une paire d’yeux trouve formidable -un paysage, un visage, un édifice, une assiette appétissante- s’aplatit et s’uniformise une fois dans la boite. Céder à la beauté du motif revient généralement à commettre une carte postale. En revanche, souligner des aspérités, pointer l’élégance graphique qui se dégage d’un lieu ou d’une scène, organiser l’instant dans sa fuite perpétuelle, se fier à une jolie lumière, bref travailler humblement, permet de surprendre ce qui fonctionne souvent le mieux en image: les charmes discrets, subalternes du monde visible. Il s’agit d’aller au-devant de ce qui marche, de chercher les affinités inattendues, les contrastes qui s’entendent aussi bien que la peau et l’argile, le noir et le blanc, le caviar et la moelle… 
Être à l’initiative quand on est photographe, c’est exercer sa pupille à dilater le périmètre de l’émerveillement. Jean-Claude Amiel en fait une profession de foi. Son travail, qui s’étend du portrait au reportage, de la nature morte culinaire au tableau « lifestyle », est reconnu en France et au delà. Que ce soit pour la presse ou la publicité, on sollicite du monde entier son mélange de rigueur et d’élégance, et cette singularité qui est le charisme du métier. 
Julien Bouré, Journaliste.

/ REFERENCES /
Elle Magazine France, Elle à Table Magazine France, Madame Figaro, Marie-Claire, Marie-France, Cosmopolitain, Editions Lamartinière, Häagen Dazs, Oliviers and Co, Picard, Delacre, Ferrero, Lactalis, Président, Sopexa, Aoste, Pizza Hut, Loïc Raison, Ecusson, Four Seasons, Nespresso, Darty, Chaumet, Cafés Richard, Café Royal, Carrefour, Bigard, Perrier-Jouët, Mutti, Kenwood, Grand Frais, Petit Navire, Caviar House, Bonne Maman, Hediard, Dalloyau, La Grande Epicerie.
contact@jcamiel.com
Back to Top